Aujoud'hui on va parler d'une autre thérapie,autre que l'aromathérapie , bénéfique pendant la ménopause qui est la Gemmothérapie. Cette thérapie consiste à exploiter les vertus médicinales des bourgeons de certains végétaux.

Il existe des extraits de bourgeons presque exclusivement destinés aux femmes en période ménopause ou de pré ménopause. Certains exercent une action anti-âge au sens large, d'autres ont une action spécifique sur des troubles précis. Voici notre sélection des trois bourgeons essentiels. À vous de choisir !

L'airelle :

Tout le monde connaît l'airelle, ou presque. Si ce n'est pas encore le cas, il faut vite remédier à cette lacune ! Et pour cause : pour le docteur Pol Henry, médecin belge du XXe siècle initiateur de la gemmothérapie" si devait rester un seul remède en gemmothérapie, je garderai celui-là". Tout est dit, en peu de mots. L'emploi du bourgeon d'airelle pourrait facilement être comparé à un traitement par cellules-souches, les cellules du "tout possible".

Les jeunes pousses d'airelle stimulent les histiocytes de la moelle osseuse (cellules du système immunitaire), qui infiltrent les organes les plus diverses : muqueuses digestives, poumons, tégument, glandes sexuelles et endocrines… Elles permettent ainsi une sorte de cure de jouvence. Son bourgeon contient pour sa part des catéchines, de la quercétine, de l'isoquercétine, de l'avicularine, de l'arubutine, de l'œstradiol et de la lutéoline.

Un cocktail idéal : il permet une action stimulante du système immunitaire, anti inflammatoire et ostrogénique.

La présence concomitante d'œstradiol et de lutéoline (qui a un effet inhibiteur sur la bio synthèse des œstrogènes) dans les jeunes pousses d'airelle est une preuve de plus de l'action essentiellement rééquilibrant des bourgeons. Rappelons que la Gemmothérapie est la thérapie de l'équilibre et qu'elle a la balance des échanges au sein du système cellulaire.

Les jeunes pousses d'airelles sont vraiment celles qui seront les plus adaptés à la femme en cas de vieillissement prématuré des tissus. Grâce à leur action, elles seront aussi très utiles en cas de bouffées de chaleur.

Le sorbier :

Ce bourgeons est moins connu, mais c’est un must contre les troubles de la ménopause, d’autant qu’il n’exerce pas, cette fois, d’action œstrogène-like. Une précision utile pour toutes les femmes qui souhaitent se tenir à l’écart de tout traitement à activité ostrogénique, qu’ils soient naturels ou pas. Le sorbier agit sur tous les fonts avec, cependant, un peu moins de puissance que les deux autres bourgeons cités ici.

Le sorbier va en outre corriger tous les états à tendance d’hyper coagulation. Il est utile dans les déséquilibres de la pression artérielle en augmentant la valeur basse de celle-ci (syndrome diastolique).C’est un fluidifiant sanguin et un protecteur vasculaire. On le propose de ce fait dans les troubles de la circulation veineuse, notamment des membres inférieurs.

Le pommier :

De la même famille que le sorbier, le bourgeon de pommier exerce non seulement une action rafraîchissante sur les excès de chaleur mais il agit aussi sur système nerveux central comme calmant.

Associé au figuier ou au tilleul, il trouve toute sa place dans les cas d’insomnies, souvent liées à la ménopause. Ce bourgeron agit comme un inhibiteur de l’aromatase, une enzyme responsable de la biosynthèse des œstrogènes. Son effet hormone-like a une actions plutôt de type progestérones, ce qui peut expliquer son action favorable sur la frigidité et la perte de libido.

Les bourgeons de la ménopause

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